Le Souvenir Français
Comité d’Antibes
BIBLIOTHÈQUE
Évariste CHANCEL et Jean DELACARTE de François-Marie Grimaldi
Les deux premiers élèves de l’École du service de santé militaire de Lyon morts pour la France au début de la 1ère Guerre mondiale.
Résumé : Mobilisés dès 2 août 1914, les élèves de l’École du service de santé de Lyon partent pour le front. Quatre d’entre eux, affectés dans un Groupe de brancardiers divisionnaires, sont en Belgique en décembre 1914. Blessés tous ensemble le 14 décembre 1914, les médecins auxiliaires Chancel et Delacarte, meurent très rapidement, leurs camarades Camper et Maniguet suivront…
Originaire d’Avon en Seine et Marne, la famille CHANCEL c’est fixée à ANTIBES où Gustave, le père, est élu maire de notre ville en 1901. Évariste, Henri et Joseph ses frères et fils de Gustave vont mourrir pour la France entre 1914 et 1916.
Histoire des Troupes de Marine
Largement présentes aussi bien dans les conflits où la France s’est trouvée engagée, que lors des multiples interventions qu’elle a conduites outre-mer, les Troupes de Marine sont généralement peu ou même mal connues dans notre pays ! Pourtant, quatre siècles nous sépareront bientôt de l’acte de création des premières formations de l’Arme.
L’image peu flatteuse d’un mercenaire fruste, mal embouché, paillard et pourquoi pas ivrogne, se "vend" mieux, hélas, que celle du soldat instruit, courageux, dur à la peine et à l’isolement, débordant d’initiative et dans le même temps, dévoué à ses chefs, fidèle à sa mission et fier de servir son pays. L’ouverture aux autres et une grande faculté d’adaptation jointes à une disponibilité permanente viennent s’ajouter à ces qualités qui sont communes chez nos jeunes, capables aujourd’hui d’accomplir avec succès des missions que l’on peut, sans se tromper, qualifier d’impossibles.
Leur appétit de recherche des hauts faits accomplis par leurs anciens ne peut se satisfaire ni d’une abondante littérature, ni des nombreux films qui filtrent ou adaptent dans un sens quelques fois partisan, ce que l’on sait ou croit savoir des Troupes de Marine.
C’est pourquoi, dans le souci de mieux faire connaître notre Arme, le Comité National des Traditions des Troupes de Marine a choisi la bande dessinée, mode d’expression mieux adapté à la curiosité et aux moyens financiers du public que nous cherchons à atteindre.
Il s’agit en effet, de nos engagés et appelés, de nos cadres sortant des écoles, de leurs enfants tout autant que des jeunes de toutes origines soucieux de mieux connaître le passé de notre pays et l’histoire de ses armées.
Le procédé choisi permet ainsi de présenter une série de "flashs" significatifs de la longue et parfois douloureuse, mais le plus souvent glorieuse histoire de notre Arme.
Le présent album est le premier d’une série de trois paru successivement en 1992, 1993 et 1994.
S’il est vrai qu’une bonne connaissance du passé est le gage d’une saine perception du présent, nous souhaitons à cet ouvrage le succès que son sujet et le talent de son scénariste et de son dessinateur méritent, afin "qu’au nom de Dieu : Vivent les Troupes de Marine”.
Le Comité
Ce petit livret retraçe l'ensemble des évènements de la Guerre 1914/1918.
Il a pour objet de donner aux jeunes générations les outils qui leur permettront de faire des recherches plus approfondies et à tous de se souvenir de cette partie de l'histoire.
Le Souvenir Français est un passeur de mémoire de ceux qui sont morts pour nous
et qui nous ont permis de rester fiers d'être Français.
CONTREVÉRITÉS SUR LA GRANDE GUERRE
1914-2024, cent-dix ans d’impostures historiques
L’auteur sait de quoi il parle : son grand-oncle Joseph a été tué le 22 mars 1916 à Verdun-Malancourt. D’où ses recherches approfondies et ses découvertes surprenantes. D’abord à propos de la stratégie militaire française de 1871 à 1914. Puis des batailles de Lorraine (d’août-septembre 1914) et de la Marne (du 6 au 15 septembre 1914). Et enfin à Verdun-Malancourt en mars 1916.
Terribles batailles où les soldats du Midi du 15e corps (et de sa 29e division) ont été diffamés. En août 1914, diffamation par les généraux Foch et Joffre médiatisée par le ministre Messimy autorisant sa publication dans la presse. Et, en 1916, soldats de la 29e division diffamés par leur propre général.
Au total, une trentaine de contrevérités historiques reprises jusqu’à nos jours par des héritiers qui en ont assuré la pérennité dans l’Armée comme dans l’Université et les publications (presse et édition). Leurs articles et ouvrages ont ainsi acquis valeur de référence et ils sont donc cités dans toutes les bibliographies. De ce fait, ils constituent une formidable armature idéologique qui entretient ces contrevérités aux dépens des recherches contribuant à la vérité historique.
André Payan-Passeron est professeur de sciences économiques et sociales (er). Diplômé en démographie historique, il a poursuivi ses recherches en tant que chercheur doctorant notamment au Centre d’analyse de l’espace sur une base interdisciplinaire. A déjà publié trois ouvrages historiques aux éditions L’Harmattan.
En 1967, au Val-de-Grâce, le général de Gaulle s’incline devant la dépouille du maréchal Juin : son ancien camarade de promotion de Saint-Cyr qu’il vient saluer était aussi le vainqueur du Garigliano.
Une destinée brillante pour ce fils de gendarme né en Algérie ! D’abord zouave, tirailleur, Alphonse Juin prend part à la pacification du Maroc puis aux combats de la Marne dès 1914. C’est un officier doué, passionné par l’Afrique du Nord, qui cherche d’abord « le baroud ». On le surnommera « Juin l’Africain ». D’abord loyaliste envers Vichy, il refuse d’aider la Wehrmacht en Tunisie, et prend le parti des Américains en 1942. Dès lors, il est à la tête de l’Armée d’Afrique et mènera en 1943-1944 la glorieuse campagne d’Italie. Le chef de guerre est tenu en haute estime par Patton, De Gaulle et Eisenhower. C’est de son vivant, en 1952, que Juin est élevé à la dignité de maréchal de France.
Né en 1887, le Souvenir Français est une association. Elle est chargée de conserver la mémoire de ceux et celles qui sont morts pour la France, notamment en entretenant leurs tombes et les monuments élevés à leur gloire, aussi bien en France qu’à l’étranger. Elle a également pour mission de transmettre aux générations successives, par le maintien du souvenir, le sens du devoir, l’amour de la Patrie et le respect de ses valeurs."Car la paix n’est jamais définitivement acquise !" "À nous le souvenir, à eux l’immortalité"
Un sergent raconte, pour la première fois et au jour le jour, sa mission en Afghanistan. Un récit totalement inédit.
Près de quatre mille soldats français sont actuellement déployés en Afghanistan. Un chiffre souvent cité par les médias. Pourtant, depuis 2001, ils sont près de 50 000 à avoir combattu là-bas, et le nombre de morts s'élève déjà à 53. Mais que savons-nous de ces jeunes soldats volontaires ? Des missions qu'ils réalisent loin de chez eux, de leurs motivations, de ce qui fait leur quotidien ? En Janvier 2010 et pour la première fois, Christophe Tran Van Can, un sergent d'une unité de combat, a rédigé et publié son journal en étroite collaboration avec Nicolas Mingasson, seul reporter autorisé par l'armée française à suivre - pour le Figaro Magazine - les opérations de combats en Kapisa, l'une des régions les plus dangereuses d'Afghanistan.
Le sergent Christophe Tran Van Can nous fait vivre de l'intérieur ses joies et ses peines, nous fait patrouiller à ses côtés dans les vallées d'Alasay et de Berdraou. Il nous fait aussi découvrir, qu'avant tout, la guerre n'a rien de virtuel et que derrière le soldat se cache un mari et un père.
Officiellement, la France n’est pas en guerre en Afghanistan. Pourtant, depuis 2001, quelques dizaines de milliers des siens y ont porté les armes, dont 50 au prix de leur vie. Dès l’invasion du pays par l’URSS en décembre 1979, des Français sont venus prêter main forte aux résistants afghans. Eux ne portaient pas d’armes, mais des médicaments, de la nourriture, de l’argent. Certains étaient appelés les French Doctors, mais à leur côté se trouvaient nombre d’anciens coopérants, d’aventuriers, de journalistes, qui ne pouvaient tolérer que, en cette fin de XXe siècle, un peuple puisse encore subir une oppression semblable à celle vécue par leurs parents sous le joug allemand. Ce sont ces quarante années d’un lien unique entre deux pays, a priori, sans histoire commune, que Jean-Christophe Notin se propose de raconter pour la toute première fois. Plus largement, c’est le traitement même d’une guerre longue et lointaine qu’il expose. L’auteur, grâce à des archives inédites et près de 250 témoignages, nous transporte des maquis arides où oeuvrent les ONG aux couloirs feutrés des gouvernants et des diplomates, en passant par les chancelleries internationales et les rédactions parisiennes. Il dépeint en particulier le travail accompli sur place par les services secrets français, un récit exceptionnel et sans équivalent en France, où s’entrechoquent Massoud, les filières djihadistes, les Talibans, le 11 Septembre. Sa description des opérations militaires françaises initiées à la fin 2001 est également une pièce de choix, grâce aux confidences recueillies au plus haut niveau des hiérarchies militaires et gouvernementales.
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