Le Souvenir Français

Comité d’Antibes

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‍LE SOUVENIR FRANÇAIS


‍Le 29 août 1887, l’association du Souvenir Français était créée.


‍1887, une année phare. C’est d’abord l’année de la publication de la conférence prononcée par Ernest RENAN le 11 mars 1882 « Qu’est-ce qu’une Nation ».


‍Cette conférence définit ce qu’est la Nation française : « une Nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire n’en sont qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel.


‍L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est dans la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer de faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivise. » Ernest RENAN définit ce passé avec précision : un passé héroïque, de grands hommes et surtout « les deuils qui imposent des devoirs ».


‍Ce concept est celui sur lequel repose aujourd’hui Le Souvenir Français.


‍1887, c’est aussi l’année où les rapports franco-allemands se tendent à la suite de l’affaire Schnæbelé. Le Souvenir Français se comporte alors comme un « vigile » face à l’Allemagne. La création de l’association répond à la volonté de maintenir l’enracinement français de l’Alsace-Moselle.


‍Le Souvenir Français est riche de son passé, fort de son présent et ambitieux pour son avenir.


‍Serge BARCELLINI

‍Contrôleur Général des Armées

‍Président Général du Souvenir Français

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Le COMITÉ D’ANTIBES 

a été fondé le 

1er aout 1928


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L'Histoire à Antibes


    Le 3 septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne nazie en réponse à l’invasion de la Pologne. Débute alors la Seconde Guerre mondiale qui prendra fin le 8 mai 1945 en Europe. Jusqu’en mai 1940, l’armée française s’enferme dans l’inaction de la Drôle de Guerre, à l’abri de la Ligne Maginot.

    Les Alpes-Maritimes sont soumises à l’autorité militaire en tant que zone frontalière. À partir du 3 novembre 1939 se déroule la mobilisation générale. À Antibes, nombreux sont les étrangers installés dans la commune qui ont fui les dictatures à s’inscrire en mairie pour s’enrôler dans les rangs français.

    Le 10 mai 1940, l’armée allemande déferle sur la Belgique et envahit rapidement le nord de la France, suivie le 13 juin par la déclaration de guerre de l’Italie. Les Chasseurs Alpins et les unités des forteresses défendent la frontière des Alpes-Maritimes. Mais les combats cessent à partir de l’armistice du 22 juin 1940 qui consacre la défaite française.

    Le 10 juillet, une majorité de parlementaires vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain qui suspend l’ordre constitutionnel. La République est abolie en métropole et une partie de l’outre-mer, le régime autoritaire de l’État français, installé à Vichy et présidé par Philippe Pétain, supprime les élections, organise la répression de toutes les oppositions et s’engage dans la collaboration active avec l’occupant allemand. Il édicte en particulier le statut des Juifs qui met en place leur ségrégation, leur arrestation et leur déportation dans les camps d’extermination nazis.


    Contre le nouvel ordre politique et les forces d’occupation, des réseaux de Résistance s’improvisent dans la clandestinité puis se structurent. Peu à peu, grâce aux efforts de Jean Moulin, la Résistance reconnaît l’autorité du général de Gaulle, chef de la France Libre. À Antibes, les groupes trouvent leurs chefs et leurs martyrs, Pierre Bertone, le docteur Lévy, Georges Pagliuzza, Casimir Salusse, Simon Santoni, et Alexis Buonfils. Les groupes antibois relèvent des deux grands mouvements de la Résistance, les Forces Françaises de l’Intérieur et les Francs-Tireurs et Partisans.

La France est coupée par la ligne de démarcation qui sépare la zone occupée du nord et la zone sud qui reste sous l’autorité du régime de Vichy. À Antibes, la municipalité est dirigée par le maire Jules Grec qui reste à son poste jusqu’à la Libération. La répression politique et la pénurie alimentaire accablent la population.


    Le 11 novembre 1942, les troupes allemandes envahissent la zone sud qui était restée sous l’autorité du régime de Vichy, tandis que les Alpes-Maritimes sont occupées par les Italiens. En septembre 1943, à la suite du renversement d’alliance de l’Italie, l’occupation italienne cesse, remplacée par celle de l’armée allemande. La côte de la Méditerranée est déclarée zone interdite par l’autorité d’occupation qui fait évacuer le Cap et transforme les plages en camp retranché. Une partie des Antibois doivent répondre aux réquisitions de main-d’œuvre de l’organisation Todt. La répression contre la Résistance et l’arrestation des Juifs atteint son paroxysme entre septembre 1943 et août 1944, jusqu’à la Libération. Les quartiers de la Bouillide et de la Croix-Rouge concentrent une grande partie des activités résistantes tandis que le Cap voit l’arrivée secrète de sous-marins alliés assurant le passage de chefs de la Résistance vers l’Afrique du Nord. Les jeunes qui veulent échapper au Service du Travail Obligatoire en Allemagne viennent grossir les rangs des maquis à partir de 1943.


    À la suite du débarquement des troupes américaines et de la France Libre en Provence, Antibes est libérée le 24 août 1944.

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La donation

de la Maison du Combattant comporte 79 affiches, 

Une trentaine est exposée au Conservatoire de Musique jusqu’au 10 novembre 2023.


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